+213 661 460 058 / +213 20 318 020 / +213 20 318 139 contact@akkoucheaudit.com

Espace
Méthodologie

La méthodologie d’audit

Il n’existe pas de méthodologie unique, universelle. Chaque cabinet d’audit a une méthodologie propre. Toutefois, on retrouve entre méthodologies des similitudes, et des points communs obligatoires.

Toute méthodologie s’appuie sur une démarche générale qu’il faut ensuite adapter aux spécificités de chaque mission.

Cette démarche comporte 4 étapes principales :

  • Prise de connaissance ;
  • Évaluation du contrôle interne ; 
  • Examen des comptes financiers ;
  • Opinion et rapport.

ÉTAPE 1 : PRISE DE CONNAISSANCE

Cette première étape permet à l’auditeur de prendre connaissance du contexte général de la société et d’évaluer les principaux risques. Il va ensuite s’appuyer sur cette prise de connaissance pour planifier et orienter sa mission.
C’est au cours de cette première étape que l’auditeur met en place le dossier permanent (ou le complète s’il existe déjà) et rédige le plan de mission.
Pour atteindre ses objectifs, il va mener des interviews avec les personnes clés de l’entreprise et exploiter la documentation (y compris les registres des réunions du CA ,et des extraits de PV) ainsi que les comptes de l’entreprise.

ÉTAPE 2 : ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

Au cours de cette deuxième étape, l’auditeur va rechercher les différents risques et en apprécier les incidences possibles sur la nature et l’étendue de ses travaux. Il va pour se faire étudier les procédures de contrôle interne aboutissant à la production des états financiers.
Cette étape lui permet de mettre en œuvre une approche par les risques, ce qui va lui éviter de contrôler exhaustivement les comptes financiers mais bien de se focaliser sur les points risqués. Pour rappel, l’objectif du CAC est d’exprimer une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des informations financières qui lui sont soumises. Il n’a pas pour objectif de prouver que les informations sont justes.
Pour s’assurer d’atteindre cet objectif, l’auditeur va établir un seuil de signification. Ce seuil, un chiffre, va lui donner une limite chiffrée au-delà de laquelle une erreur, une inexactitude ou une omission peut affecter la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels. Ce seuil va être utilisé tout au long de sa mission pour programmer l’étendue des sondages et apprécier la gravité des anomalies éventuellement constatées. Il s’agit bien sûr d’une notion subjective, qui est établie en fonction de critères quantitatifs (bénéfice net, capitaux propres…) et qualitatifs (intuition fondée sur analyse effectuée). Il relève donc du pouvoir de décision du CAC.

ÉTAPE 3 : EXAMEN DES ÉTATS FINANCIERS

Cette troisième étape est dans la continuité des deux précédentes. En effet, une fois qu’on a pris connaissance de l’environnement de l’entreprise, de son contrôle interne et qu’on a ciblé les risques, il est nécessaire d’analyser les comptes de manière plus précise afin d’identifier les éventuelles anomalies significatives. 

Pour contrôler les comptes, l’auditeur va chercher à valider les assertions d’audit. Il s’agit des critères auxquels doit répondre l’information financière pour qu’elle soit régulière et sincère. Ces assertions s’appliquent à chaque poste du bilan et du  compte de résultat : exhaustivité, réalité, propriété, correcte évaluation, séparation des exercices, correcte imputation. 

Pour valider ces assertions, l’auditeur va mettre en œuvre des procédures d’audit. Il va ensuite consigner tous ses travaux dans un dossier de travail. Ce dossier va permettre au CAC de :

  • rendre la mission plus efficace grâce au suivi de l’avancement des travaux ;
  • contrôler les travaux de ses collaborateurs ;
  • justifier les conclusions tirées et apporter la preuve des diligences effectuées.

ÉTAPE 4 : OPINION ET RAPPORT

Le CAC, comme la loi le prévoit, doit établir un rapport dans lequel il expose et justifie son opinion. Cette opinion est la conclusion de tous les travaux menés au cours de la mission.Ce Rapport  est communiquée à l’ensemble des associés/actionnaires au cours de l’assemblée générale. Ce rapport a une forme et un fond précis : titre, paragraphes, date, signature du rapport. L’opinion donnée par le CAC peut être, selon le cas:

  • la certification sans réserve  ou  la certification avec réserve(s).
  • le refus de certifier.

LE COMMISSAIRE AUX COMPTES EXERCICE UNE FONCTION QUI SE DÉCLINE EN MISSIONS

Celles-ci reposent sur une obligation légale, celle de garantir la fiabilité de l’information financière et comptable produite par les entreprises. Ce faisant, il concourt à la sécurité des relations commerciales, financières et boursières.

Transparence et sécurisation

Les missions qu’il exerce dans les entreprises, petites ou grandes, et dans le secteur non-marchand reposent sur une obligation légale :

  • L’expression d’une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes annuels et consolidés.
  • La vérification de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations financières.
  • La prévention des difficultés de l’entreprise dans le cas de la procédure d’alerte.
  • La révélation au Procureur de la République des faits délictueux dont il a eu connaissance  et l’émission d’attestations.

Une obligation de moyens

Pour former son opinion sur les comptes, le commissaire aux comptes procède à un audit en appliquant les normes d’exercice professionnel homologuées par le Ministre chargé des finances, après avis du  Conseil de la comptabilité. Celles-ci sont fortement inspirées les normes internationales.

Ses contrôles sont faits par sondages, en fonction de son évaluation des systèmes comptables de l’entreprise. Le commissaire aux comptes a une obligation de moyens, non de résultat. Il n’a donc pas à vérifier toutes les opérations ni à rechercher systématiquement toutes les erreurs et irrégularités que les comptes pourraient contenir. Son objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable qu’aucune anomalie significative ne figure dans les comptes.

Une mission permanente

La mission dite, générale, s’exerce tout au long de l’exercice et repose sur une démarche prévoyant des contrôles précis et la faculté de pouvoir intervenir à tout moment dans le cadre de sa mission permanente. Ainsi il peut se faire communiquer sur place toutes les pièces qu’il estime utiles, notamment livres, documents comptables et registres des procès-verbaux.

D’autres types de missions

La plupart des entités font appel à un commissaire aux comptes pour une mission générale de certification. Mais d’autres le font également pour attester des comptes intermédiaires avant une demande d’emprunt, pour avoir une opinion sur des comptes prévisionnels ou encore des certifications pour l’obtention de subventions (réponse à un cahier des charges) ou avoir un audit d’acquisition avant une éventuelle procédure de rachat ou introduction en bourse.

Ils nous ont fait Confiance

À propos

Notre cabinet de commissaire aux comptes est là pour veiller au bon fonctionnement de votre entité.

Services

  • Audit
  • Conseil
  • Création  & transmission d'entreprise
  • Audit & conseil fiscaux
  • L'expertise   judiciaire ou représentation